En 2003, un véhicule plutôt intriguant a été présenté au Salon de Tokyo. Il s’agit de la Mercedes F500 Mind, un concept car de la marque à l’étoile censé incarner la voiture de demain. Et il faut dire que les ingénieurs en charge du projet n’étaient pas si loin de la réalité…

a volé la vedette lors du Salon de Tokyo 2003, en présentant une étude de style plutôt qu’un concept-car, intitulée F500 Mind. Si son allure ne surprenait pas tellement, reprenant les lignes des modèles de l’époque, c’est dans la technologie qu’elle embarquait que résidaient les vraies innovations. Car l’objectif avec ce véhicule était d’imaginer les évolutions technologiques dont pourraient bénéficier les futurs modèles de série. Qu’il s’agisse de rendre la conduite plus sûre, plus agréable ou plus pratique, tout y était !

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Une voiture qui n’avait rien de conventionnel

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Cette voiture était dotée de nombreuses innovations. Sur profil, le montant central était supprimé. Une opération qui permettait de faciliter l’accès à bord avec des portes avant et arrière qui s’ouvraient de manière classique ou en sens inverse (antagoniste), comme c’est le cas sur certaines . Une autre de ces innovation résidait dans le pédalier.

À l’époque, de plus en plus de constructeurs commencent à démocratiser la boîte automatique, supprimant ainsi la pédale d’embrayage. Mais Mercedes est allé encore plus loin, en se débarrassant des pédales de frein et d’accélérateur, que l’on retrouvait sous la forme de deux commandes sur le volant. Cela aurait permis de gagner davantage d’espace dans l’habitacle, selon le constructeur.

Des technologies que l’on retrouve aujourd’hui

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Mais ce qui a vraiment surpris les visiteurs, c’était son V8 Diesel hybride de 318 chevaux. Eh oui, car à l’époque la technologie hybride n’était pas aussi développée qu’aujourd’hui, avec comme seule représentante la Toyota Prius. L’objectif, en couplant le V8 4 L de la classe S à un moteur électrique de 70 chevaux, était de consommer 20 % de gasoil en moins par rapport à un moteur « classique« . Pour ce faire, un module électronique permettait de passer du moteur thermique au moteur électrique en fonction des conditions de circulation. 

Concernant les aides à la conduite, les mots d’ordre étaient : confort et sécurité, avec l’apparition d’un des premiers affichages à tête haute ou encore la présence d’un système de vision nocturne. Des rayons laser infra-rouge balayaient en permanence la route sur 150 mètres, retransmettant les images sur un écran noir et blanc sur la planche de bord. Finalement, il faut admettre que la plupart de ces technologies (hybridation, affichage tête haute…) se sont véritablement retrouvées sous le capot des voitures actuelles. Cependant, une question persiste : Mercedes a-t-il prédit l’avenir ou l’a-t-il dicté ? Difficile à dire…

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