Dans l’histoire de l’automobile, certains concepts-car ont laissé une empreinte indélébile, tandis que d’autres sont tombés dans l’oubli malgré leur originalité. Le Renault Gabbiano est l’un de ces concepts méconnus qui mérite d’être redécouvert, incarnant le futur de la voiture citadine avec ses lignes angulaires, son toit panoramique et ses portes papillon.
Présenté en 1983 au Salon de l’Automobile de Genève, le Gabbiano, conçu en collaboration avec Italdesign, devait représenter l’avenir de la citadine compacte. Ce dernier, dont le nom signifie « mouette » en italien, en référence à l’ouverture de ses portes, a été dessiné par Giorgetto Giugiaro lui-même ! Il surprend par ses lignes fluides et aérodynamiques, rappelant les autres exercices de style de l’époque aux formes angulaires et tranchantes. L’un des éléments les plus marquants de la voiture est sans doute la présence de vitrage sur tous les portants, ce qui est inédit pour l’époque. Tout comme ses portes à ouverture papillon, qui, combinées à sa robe gris anthracite, peuvent nous faire penser à une certaine DeLorean DMC-12 également dessinée par Giorgetto Giugiaro.
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Ce Gabbiano Concept repose sur une base de Renault 9, une berline compacte de l’époque. Cependant, le concept va bien au-delà des standards de cette dernière, avec son nouvel habitacle tout à fait futuriste, sa silhouette basse et élancée, et son toit en verre panoramique. À l’intérieur, Renault a opté pour un tableau de bord minimaliste orienté vers le conducteur. Une caractéristique omniprésente sur le marché de nos jours. Un autre aspect innovant du Gabbiano était son aménagement intérieur. La modularité des sièges et la disposition des commandes permettaient un agencement plus ergonomique. Mais sa conduite était tout aussi intuitive, notamment grâce à son ordinateur de bord, avancé pour l’époque.
Un peu de la Gabbiano dans les voitures actuelles
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Sous le capot, le concept-car était équipé d’un moteur de 1,4 litre turbo, repris de la Renault 11 Turbo, qui offrait une puissance de 72 chevaux et 104 Nm de couple à 5.750 tr/min. Le tout couplé à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports, et une carrosserie en fibre de verre, contribuant à sa légèreté. Bien que cette voiture ait suscité l’admiration lors de sa présentation, elle n’a jamais été destinée à entrer en production. Comme beaucoup de concepts, il s’agissait avant tout d’un exercice de style, visant à explorer de nouvelles idées sans les contraintes de la production de masse. Cependant, certains éléments du Gabbiano ont influencé les conceptions futures de la marque au losange. La boucle est bouclée.
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