Au tout début des années 90, Lotec avait mis sur les rails un projet d’hypercar ultra performante, baptisée Sirius. Une production en petite série avait été prévue mais, suite à un développement bien plus long que prévu et face aux coûts nécessaires pour la fabriquer, un seul et unique exemplaire a réellement vu le jour, en 2001. Retour sur cette super sportive méconnue…

Dans les années 90, l’industrie automobile entrait dans une nouvelle ère. Les modèles les plus sportifs repoussaient les limites en termes de performances, la barre symbolique des 1.000 chevaux était quelquefois dépassée. Et, à ce petit jeu, certains petits constructeurs rivalisaient avec les marques « traditionnelles » comme . Lotec faisait partie de ceux-là.

On vous a déjà parlé de Lotec, ce préparateur à l’origine de la C1000 et de la TT1000. En 1992, l’entreprise se met en tête de concevoir une hypercar, de la même trempe que la C1000. Lotec lance alors le développement de la Sirius, autour d’un châssis en fibre de carbone semblable à ce qui se faisait alors en compétition.

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Du carbone, un V12, 2 turbos…

L’ensemble de la carrosserie était également réalisé en fibre de carbone. La face avant très plongeante était bardée de prises d’air et d’extracteurs, sur le capot et le bouclier. Des ouïes étaient visibles sur le profil de l’engin. La poupe était plus épurée, avec une double sortie d’échappement et un aileron fixe imposant. Les phares consistaient en deux paires de trois optiques rondes, tandis qu’à l’arrière, l’inscription « Lotec » trônait au-dessus du support de plaque d’immatriculation. L’ensemble reposait sur de grandes jantes de 19 pouces. La Sirius avait droit à des portières papillon.

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L’affiliation avec la compétition était bien visible à l’intérieur. Pour monter à bord, le pilote devait enjamber la large monocoque en carbone. Les sièges baquets étaient habillés de cuir bleu. Le poste de conduite regroupait un petit volant en cuir surpiqué à 3 branches, ainsi que quatre compteurs analogiques. Deux manomètres supplémentaires étaient installés sur la console centrale.

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Sous le capot, en position centrale arrière, la Lotec Sirius embarquait un V12 6.0 d’origine Mercedes (le même que celui de la Zonda), flanqué de deux gros turbos KKK. L’ensemble crachait 1.200 chevaux et 1.000 Nm de couple, envoyés aux roues arrière via une boîte de vitesses mécanique. Lotec annonçait, à l’époque, une vitesse de pointe de 360 km/h, ainsi qu’un 0 à 100 km/h abattu en seulement 3,8 secondes. 

Malheureusement, la Sirius n’a été véritablement achevée qu’en 2001, après des difficultés financières rencontrées par Lotec. Un seul et unique exemplaire a donc vu le jour. C’est d’autant plus dommage que la Sirius aurait fait une rivale formidable aux Bugatti , Pagani et autres CCX. Un second projet avait été évoqué, en 2008, pour tenter de faire revivre la Sirius sous une forme améliorée. Celle-ci n’a jamais abouti…

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