En 2007, Audi secouait les constructeurs premiums allemands, en présentant la première (et la seule) supercar de son histoire : la R8. Celle-ci est restée au catalogue jusqu’en 2024, après avoir connu deux générations. Toutefois, le badge R8 n’est pas mort. Il faudra seulement faire le deuil du V10…
En 2007, veut frapper un grand coup et se hisser durablement au niveau de ses concurrents de toujours, et . Pour ce faire, la marque aux anneaux présente la R8, une supercar lourdement motorisée, culminant au-dessus de tous les autres modèles siglés RS. Un tour de force réussi, puisque l’Allemande est restée au catalogue pendant 17 ans.
À son lancement, la n’était proposée qu’avec un V8 4.2 atmosphérique. Il s’agissait du bloc de la , installé en position centrale arrière, juste derrière les occupants. Avec son design réussi, son habitacle cossu et ses performances, l’Audi R8 a su se hisser parmi les meilleures voitures de sport de la production de l’époque. En 2009, la marque allemande ajoute une nouvelle version, reprenant le V10 5.2 atmosphérique de la Gallardo. Cette fois, la R8 rejoint le cercle fermé des meilleures supercars, au milieu des 458 et autres MP4-12C.
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Un avenir placé sous le signe de l’éclair
Le succès ne s’est pas fait attendre, puisqu’Audi n’a presque jamais cessé d’enregistrer des commandes pour sa R8. La marque a alors multiplié les versions. Le V8 a disparu du catalogue assez rapidement. Une perte compensée par l’arrivée des R8 GT, RWS (propulsion), V10 Plus… L’année dernière, Audi a présenté l’ultime déclinaison de sa supercar. Baptisée GT, celle-ci fait office de chant du cygne, avec son V10 5.2 atmosphérique de 620 chevaux et son kit carrosserie plus aérodynamique. La R8 devrait bel et bien avoir droit à une descendance. Toutefois, il ne faut pas espérer retrouver un V8, ni aucun moteur thermique sous son capot… D’ici l’arrivée de la prochaine génération électrique, il reste le marché de l’occasion. Certains exemplaires s’affichent autour des 50.000 euros…
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