Elle a marqué les esprits avant de vaciller dans l’oubli. La Peugeot RCZ R a tenté tant bien que mal une incursion sur le segment des coupés sportifs. Hélas, la mayonnaise n’a pas pris… Cet oiseau rare pourra-t-il se ressaisir en occasion ?
Peugeot présente fin 2007 le concept 308 RCZ au Salon de l’Automobile de Francfort. La surprise est de taille, le public en prend plein les mirettes et la foule est unanimement conquise. Le lion est aux anges et valide la production en série qui débutera en 2009. Hélas, les rêves de grandeur ne vont guère durer puisque la restera bien sagement en retrait de ses concurrentes. Elle raccrochera en 2015 après 68 000 exemplaires vendus.
Forcément, cette carrière en demi-teinte a aujourd’hui du bon du côté de l’occasion, vous connaissez la musique… La valeur du coupé français s’est effondrée, certains modèles passant sans peine sous les 6.000 euros. Mais franchement, qui voudrait d’une RCZ sous motorisée ? Certainement pas nous. Quitte à se faire plaisir, autant viser d’office la version R, la plus radicale de toutes avec ses 270 ch !
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Un malus rendant nostalgique
Bien sûr, la mise de départ augmente drastiquement puisqu’il faudra tabler sur un budget minimum de 20.000 euros sur . Mais ce n’est plus grand-chose comparé aux 42.990 euros qu’il fallait débourser en 2013. Somme à laquelle il fallait rajouter un malus CO2 de… 300 euros. Oui, la taxe était infiniment plus indolore à l’époque, preuve qu’avant, c’était – en partie – mieux.
Malgré ses 112 000 km, l’exemplaire de 2014 que nous avons trouvé se porte plutôt bien avec une carrosserie d’un rouge toujours éclatant. L’habitacle semble aussi avoir correctement traversé les années. Le propriétaire mentionne un entretien entièrement réalisé chez Peugeot, ce qui peut en prime rassurer. Rappelons que la Peugeot RCZ R est dotée d’un 1.6 THP développant 270 ch et 330 Nm de couple. Il est associé à une boîte manuelle à six rapports et permet au coupé d’atteindre les 100 km/h en 5,9 s.
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