Le monde des supercars n’est certainement pas à court de vocalistes. Récemment revue par le spécialiste de l’échappement Kline, la Ferrari F430 acquiert même le statut de ténor. Montez le son !
Qu’on le veuille ou non, l’électrification des véhicules est en bonne voie pour assurer l’avenir de l’automobile. Avouons néanmoins que parler nuit et jour de voitures hybrides et électriques a de quoi rendre maboul. Voici donc venu le temps d’un petit interlude bienvenu, où des pistons se trémoussant dans leurs cylindres donnent de la voix. Et quoi de mieux qu’une à l’échappement retravaillé par Kline pour se rincer les oreilles ?
Dans les cols de montagne, le V8 de 4.3 L se dégourdit les jambes. La mécanique chante, crie et hurle à l’approche de la zone rouge. Tel un métronome scandant le tempo d’un morceau, l’aiguille du compte-tour grimpe jusqu’à la zone rouge perchée à 8 500 tr/min. Les montées en régime éclair sont envoûtantes et les changements de rapports, grisants. Voilà un bel orchestre, qui a encore été amélioré par Kline.
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Plus de son et de puissance
Les catalyseurs d’origine ont ainsi été remplacés par des modèles dédiés à la compétition, réduisant ainsi le coefficient de traînée des gaz et optimisant à l’inverse leur récupération. Le silencieux a également été remplacé par un nouvel ensemble bien plus léger enrichissant les fréquences graves et aigües. En conduite douce, Kline affirme également que le son est remarquablement étouffé grâce aux clapets fermés.
Notons d’ailleurs que la circulation des gaz a été sensiblement améliorée à bas régime, ce qui permet de gagner notablement en couple, même à allure réduite. A haute vitesse, les clapets sont grand ouverts, au bénéfice de la puissance. Rappelons que la Ferrari F430 développe 490 ch et 465 Nm de couple. Ici, son V8 est associé à une boîte automatique à six rapports.
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