Nous n’aurons pas pu le découvrir pendant le Mondial de l’Auto, l’habitacle du showcar Renault Emblème se dévoile aujourd’hui, donnant de précieuses indications sur ce qui nous attend à bord des futurs véhicules du constructeur français.
Il y avait foule sur le stand Renault au dernier Mondial de l’Auto de Paris. Nous ne parlons pas uniquement des visiteurs mais du grand nombre de véhicules exposés. Si les Renault 5, et jouaient plus particulièrement les vedettes, on pouvait s’approcher aussi d’un break de chasse de 4,80 m de long baptisé Emblème. Une étude nous laissant imaginer le futur de la marque au Losange par son look, par son mode de construction ou par ses technologies. Restait à découvrir une chose : son habitacle. C’est chose faite aujourd’hui.
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Un intérieur très proche de la série
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Si le concept en lui-même ne devrait pas aboutir à un véhicule de série, on s’attend à plutôt retrouver certains de ses traits les plus saillants sur de futurs modèles (calandre et optiques par exemple). En revanche, l’environnement intérieur devrait être repris tel quel sur la prochaine génération de Renault avec finalement peu d’éléments superflus attendus d’un concept-car.
Comme un air de i-Cockpit Peugeot
Exit la disposition en “L” inaugurée par la Megane E-Tech 100 % électrique. Avec son volant à double méplat, son écran central tactile de forme trapézoïdale sans touches physiques (à l’exception d’une molette rotative placée sur le côté droit) et l’écran principal non tactile placé à hauteur des yeux du conducteur, il y a comme un air de i-Cockpit Peugeot à bord de ce concept Renault Emblème. Il se distingue néanmoins par quelques détails.
Un immense écran 8K
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À commencer par son volant à deux branches plutôt d’inspiration Kia mais encore et surtout par la taille de l’écran supérieur. D’une longueur de 1,2 m, il s’étend jusque devant le passager avant. Ce dernier profite d’une excellente qualité d’image avec de la 8K sur 48 pouces de diagonale. Autant d’éléments qu’on pourrait voir débarquer sur de prochains véhicules badgés Renault haut de gamme, sans doute pas sur une Clio par exemple.
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Glissez, c’est gagné
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On l’a souligné, cet écran supérieur ne peut pas être manipulé. Pour le commander, il faut donc passer par l’écran central. Les applications, dixit Renault, “apparaissent sous forme de tuiles qu’il suffit de glisser d’un mouvement vers le haut pour les afficher dans l’écran supérieur”. Outre cet écran, les fonctions principales se contrôlent depuis la molette rotative et des touches depuis le volant.
Des équipements pour optimiser les trajets en électrique
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Les équipements mis en avant donnent également de précieuses indications sur ce qu’on pourrait retrouver sur les futurs modèles électriques.
L’Active Driver Assist
Un système dit Active Driver Assist s’appuie sur les données de géolocalisation “pour adapter la conduite de manière prédictive au tracé de la route”. Il peut ainsi anticiper de nombreux éléments sur la route avec lesquels il réagira intelligemment en utilisant au mieux les bénéfices du freinage régénératif (ronds-points, virages, etc.).
Un planificateur pour aider à la recharge
Tandis que le planificateur de trajet se charge lui de prendre appui sur tous les éléments extérieurs pour identifier les meilleurs moments pour faire le plein d’énergie.
Hybride électrique-hydrogène
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Pour rappel, ce concept Emblème n’est pas 100 % électrique. Il associe une motorisation électrique synchrone à rotor bobiné nickel qui n’utilise aucune terre rare de 160 kW (environ 217 ch) à une batterie de taille relativement modeste (40 kWh, la plus petite capacité proposée sur la R5) et à une pile à combustible avec un réservoir de 2,8 kg. Le tout permet de contenir le poids à un raisonnable 1 800 kg (raisonnable eu égard à l’encombrement extérieur). Un seul plein d’hydrogène fournit 350 km d’autonomie. Et évidemment, cela se fait en un temps bien plus raisonnable qu’une recharge d’électricité.
Une technologie originale nous permettant de comprendre que le groupe Renault entend utiliser toutes les possibilités à sa disposition pour viser le zéro émission, et pas uniquement le 100 % électrique. Mais y aura-t-il vraiment une concrétisation en série ?
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