L’équipementier allemand vient de faire une déclaration pour le moins inquiétante puisqu’il compte supprimer plus de 5 500 postes au niveau mondial, mais essentiellement en Allemagne.
Les mauvaises nouvelles se suivent et se ressemblent dans l’industrie automobile. (Crédit photo :MaxPPP)
C’est encore un coup dur pour les collaborateurs de l’industrie automobile. C’est au tour de Bosch, le célèbre équipementier allemand, d’annoncer une mauvaise nouvelle.
Ainsi, la firme prévoirait de supprimer 600 postes d’ici à 2026 à Hildesheim en Allemagne pour un total de 750 en 2032. Par ailleurs, le site de Schwaebisch Gmuend près de Stuttgart devrait se séparer de 1 300 employés entre 2027 et 2030. Au total, ce sont plus de 5 500 postes qui n’existeront plus.
Le groupe allemand justifie cette décision par le fait que « la production mondiale de véhicules va stagner cette année à environ 93 millions d’unités, voire légèrement reculer par rapport à l’année précédente ». Ce n’est un secret pour personne, les équipementiers automobiles souffrent, parce que l’automobile européenne souffre.
Des annonces qui suivent et se ressemblent
Les électriques stagnent en Europe et le marché chinois devient de plus en plus compliqué. Valeo insiste sur le fait que l’offensive chinoise est sans précédent, BMW vient d’annoncer des chiffres d’exploitation en pleine dégringolade, Audi va supprimer 4 500 emplois indirects, toujours en Allemagne. Chez Nissan, pas moins de 9 000 personnes devront trouver du travail ailleurs au niveau mondial. De son côté, Michelin va fermer deux usines en France. Malheureusement, les exemples sont nombreux.
De plus, il reste une donnée pour le moins importante : Trump. Puisque le futur président compte clairement privilégier les constructeurs locaux, les importations, notamment de l’Europe, risquent d’en prendre un coup dans l’aile. Actuellement, les constructeurs allemands exportent un peu moins de 600 000 voitures par an vers les États-Unis. Un chiffre qui n’a rien d’anodin.
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