Les radars antibruit ne sont pas nouveaux, mais ils ne sont toujours pas en service. Toutefois, une proche homologation pourrait tout faire changer.
Depuis 2019 et la loi d’orientation des mobilités, le radar antibruit ou « radar méduse » fait régulièrement parler de lui, sans pour autant passer à l’attaque. Ce nouveau type de radar va-t-il réellement sévir ? Il ne s’est jamais autant approché de son but puisqu’il rentre dans une phase d’homologation. Selon nos confrères des Echos, il pourrait sévir « sans doute au printemps 2025 ».
En janvier 2022, la ministre de la Transition de l’écologie de l’époque, Barbara Pompili, a inauguré un de ces dispositifs de mesure des volumes sonore dans la vallée de Chevreuse, un lieu particulièrement apprécié des motards. Ce n’est pas tout puisque d’autres radars sont en test à Nice, Paris, Rueil-Malmaison ou encore Toulouse.
Les conducteurs de deux-roues motorisés sont les plus visés, mais aussi certains camions et ceux qui abusent du klaxon. Le radar en question « Hydre » de Bruitparif a réalisé des tests concluant à Genève en Suisse : « Des tests effectués à Genève sur quatre tronçons routiers montrent que le système « Hydre » est techniquement adapté pour détecter et mesurer les niveaux de bruit excessifs (niveaux de pointe lors des passages des véhicules), ainsi que pour identifier les véhicules bruyants ».
Un préjudice de près de 150 milliards d’euros
Selon un sondage Ifop, 51 % des Français ont le sentiment que les nuisances sonores extérieures constituent une gêne importante. Pour un tiers des personnes interrogées, le bruit lié à la circulation automobile a un impact sur leur santé physique et psychologique (38 %).
Et pour cause puisque l’OMS indique que le bruit est le deuxième facteur environnemental le plus important à l’origine des problèmes de santé. Au final, le coût social du bruit est estimé à 147 milliards d’euros.
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