Stellantis a annoncé la compatibilité de ses moteurs diesel a fonctionné avec du carburant à base d’huile végétale. Seulement, il est difficile d’en trouver à ce jour.
Depuis le 2 juillet, il est possible d’utiliser du diesel HVO, moins néfaste pour l’environnement. Encore faut-il le trouver… (Crédit photo : MaxPPP)
Il se nomme diesel HVO, pour sa base d’huiles végétales hydrotraitées, mais il est plus connu sous le nom de « diesel vert », notamment pour les possesseurs de poids lourds.
Le groupe Stellantis vient d’annoncer que « toute sa gamme de véhicules particuliers et utilitaires légers (VUL) est entièrement compatible avec le carburant diesel synthétisé à partir d’huiles végétales hydrotraitées ou HVO ». Les moteurs répondants aux normes Euro 5 et Euro 6 sont compatibles de même que les suivants : 1.3 Multijet, 1.6 Multijet, 2.0 Multijet, 2.2 Multijet, Nouveau 2.2 et 3.0 V6 Multijet.
Les modèles Stellantis ne sont pas les seules à pouvoir carburer à ce « diesel vert », les BMW à partir de 2000, les Dacia et Renault Euro 6 ou encore les Toyota sont compatibles. En revanche, les Isuzu et Volvo ne peuvent l’accepter. Comment le vérifier ? C’est simple puisque votre trappe à carburant doit porter la mention « XTL » pour X-To-Liquid. Si ce n’est pas le cas, ce HVO est à proscrire (plus de détail sur Légifrance)
Ce carburant est déjà présent en Allemagne, avec un surcoût de l’ordre de 10 à 20 centimes par litre. Par ailleurs, ce HVO 100 déjà présent permettrait de réduire les émissions de CO2 de plus de 90 %.
Déjà présent pour les poids lourds
Jusqu’à cet été, ce carburant n’était réservé qu’au professionnel. Désormais, les particuliers y ont accès, mais il est encore difficile d’en dénicher. Carrefour indique la possibilité de s’en procurer à sa station d’Athis Mons. Pour autant, sa généralisation pourrait prendre du temps, selon l’engouement qu’il suscite. Si son empreinte environnementale moindre peut séduire, le surcoût à la pompe va en dissuader plus d’un.
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