C’est elle qui porte la renaissance de la marque italienne. Si l’ancienne continuait d’être commercialisée en Italie, le reste de l’Europe en était privé. Désormais, une nouvelle génération est apparue et d’autres modèles suivront comme les futures Delta et Gamma.
La nouvelle Ypsilon a du pain sur la planche, en plus symboliser le retour de la marque, elle doit aussi insuffler le nouveau style. Bâtie sur la même plateforme que les Peugeot 208 et Opel Corsa du groupe Stellantis, elle possède toutefois sa propre personnalité.
Ainsi, la partie avant inaugure la nouvelle signature lumineuse et l’arrière au profil biseautée met l’accent sur les feux ronds. De profil, elle se distingue par une custode noire dissimulant la poignée de porte arrière. Question look, c’est gagné, elle ne ressemble à aucune autre.
À l’intérieur également, l’Ypsilon se démarque avec une planche de bord inédite et une sorte de petite « table basse » au niveau de la console centrale. Un détail que l’on doit grâce notamment au partenariat avec le créateur de meubles Cassina. C’est aussi une façon d’appuyer son positionnement prémium.
Hormis son design, sa présentation et ses finitions, l’Ypsilon a peu de marges de manœuvre. Elle doit se contenter d’un espace aux places arrière quelque peu compté, sans attention particulière hormis deux prises USB-C, d’un coffre dont le volume n’a rien d’extraordinaire et de mécaniques déjà connues dans le groupe.
Ainsi, elle reprend le bloc trois cylindres micro-hybride de 100 ch en thermique et l’électromoteur de 156 ch associé à une batterie de 51 kWh en électrique lui permettant une autonomie théorique de 403 km.
En revanche, on ne peut que saluer l’apparition de la version HF d’une puissance de 280 ch, même si les amateurs de thermique n’y verront aucune utilité. De, elle peut compter sur un différentiel à glissement limité mécanique pour éviter que cette cavalerie ne parte en fumée. L’Alpine A290, moins puissante et dénuée de cet équipement, a de quoi s’inquiéter.
Absente du dernier Mondial de l’auto, l’Ypsilon est bel est bien commercialisée à partir de 23 550 € en essence alors que la version électrique nécessite au minimum 34 800 €. Trois niveaux de finition sont au catalogue : Ypsilon, LX et Cassina.
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L’instant Caradisiac
Le retour de la moquette épaisse sur les salons. Globalement, les constructeurs ont fait un effort pour cette édition, même si les stands restent sobres.
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