Si la version revue et corrigée du “petit” SUV électrique américain ne cache plus rien, elle est pour le moment réservée à la Chine. Patience, tout vient à point qui sait attendre.
Les rumeurs disaient vrai. Il se murmurait depuis quelques semaines que Tesla avait démarré la production du Model Y restylé (nom de code : Juniper) dans son son usine chinoise. On en veut pour preuve que la Chine et quelques États situés non loin de l’Empire du milieu sont les premiers à en profiter (Hong Kong, Singapour). Car oui, il a bien été présenté officiellement. On passe en revue les changements pour vous.
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Des changements esthétiques visibles
Comme c’était le cas pour la Model 3, et plus encore pour le Model Y, le restylage est bien visible. Il change assez radicalement sa physionomie et le SUV se rapproche comme prévu non pas de la dernière Model 3 mais du Cybertruck. Exit les phares en amandes, ils sont remplacés par de fins blocs venant dans le prolongement d’un bandeau lumineux. Le bouclier est également redessiné avec des entrées d’air verticales plus suggestives. Avec ce facelift, le Model Y se veut plus sportif.
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À l’arrière, changement majeur aussi avec l’apparition d’un bandeau lumineux s’étendant de part et d’autre du hayon sur lequel apparaît le nom de la marque en toutes lettres.
Les améliorations ont été pensées pour améliorer les performances énergétiques du véhicule et faire en sorte qu’il affiche un meilleur rayon d’action. Dans le même genre d’idées, on note des jantes redessinées.
Déjà assez encombrant, le Model Y gagne une poignée de centimètres avec le restylage, 4 cm de plus pour être plus précis, ce qui porte la longueur totale à 4,79 m. Les autres cotes n’évoluent pour leur part pas d’un iota.
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Du nouveau aussi à l’intérieur
Dans les photos espions que , nous ne pouvions voir que l’extérieur du Model Y. On découvre aujourd’hui les changements intérieurs. Au même titre que la Model 3, le Model Y se débarrasse des éléments en bois. L’ambiance se veut de fait un peu plus sombre que par le passé. Heureusement, un éclairage d’ambiance comme sur la berline et courant sur toute la planche de bord et s’étendant jusqu’aux contre-portes vient apporter un peu de chaleur.
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Bonne nouvelle, Tesla a entendu les critiques. Il ne profite pas de son lifting de mi-carrière pour abandonner totalement ses commodos. On remarque qu’il en existe toujours un côté gauche. Reste à savoir ce qu’il permet de contrôler. Les clignotants semblent avoir migré cependant sur le volant. À confirmer sur d’autres visuels.
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Derniers changements d’importance dans l’habitacle. On note l’arrivée d’un écran de divertissement de 8” sur la partie arrière de la console centrale, comme sur les Model S et Model X. Les dossiers se rabattent à l’aide d’une commande électrique. Enfin, le hayon s’ouvre désormais automatiquement à l’approche.
Autonomie en hausse
Pour le moment, seules deux versions sont proposées en Chine. La variante propulsion à petite batterie dont les performances font un bond en avant avec un 0 à 100 km/h prenant une seconde de moins, 5,9 s. Et dont l’autonomie passe de 455 km à 466 km selon les premières estimations de la marque.
Et une version quatre-roues motrices à grande batterie dont les performances sont là aussi en progression avec un 0 à 100 km/h qui se fait en 4,3 s contre 5 s précédemment. Quant au rayon d’action, il passe de 533 km à 551 km. La puissance de charge ne bouge pas mais, avec une valeur toujours élevée de 250 kW, il n’était pas nécessaire de la revoir à la hausse. Il ne nous reste plus qu’à attendre patiemment son arrivée en France.
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