C’est une mésaventure qui empoisonne la vie de cet automobiliste depuis le mois d’octobre dernier. Victime d’une usurpation de sa plaque d’immatriculation, il a reçu près d’une dizaine d’amendes de stationnement pour un montant dépassant les 1000€.
La vie de ce Tarnais de 54 ans est un cauchemar depuis le début du mois d’octobre dernier. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à recevoir des amendes pour stationnement gênant provenant du 12e arrondissement de Paris ! Sauf que cet habitant de la commune de Saint-Grégoire n’a plus mis les pieds dans la capitale depuis 25 ans. Et que le montant des amendes n’est pas anodin pour cet agent départemental :
“Un jour, j’ai reçu trois PV pour des stationnements gênants dans le 12e arrondissement de Paris dans ma boîte aux lettres… On me réclame 150 euros, puisque l’amende est majorée”.
En cette fin de mois de janvier 2025, ce conducteur d’une simple Twingo a accumulé 9 amendes pour un total de 1300€ à payer ! L’envoi de recommandés avec accusé de réception est pour lui la seule façon de contester les amendes et prouver sa bonne foi :
“Je suis systématiquement obligé de faire des demandes d’exonération. Toutes ces démarches, je les fais sans Internet car je ne maitrise pas l’outil. Elles me coûtent beaucoup de temps et d’argent…Envoyer des lettres avec accusé de réception à Paris pour prouver que j’étais au travail dans le Tarn le jour des infractions, c’est un sacré trou dans mon budget”.
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Sa plainte ne donne rien et la mairie de Paris n’y met pas du sien
Évidemment, l’automobiliste tarnais a porté plainte à la gendarmerie. Sauf que celle-ci ne donne rien. Mais entre les preuves qu’il ne pouvait pas être à Paris au moment des faits et la plainte déposée, cela devrait suffire à régler son affaire. Il n’en est rien. Et pour ne rien arranger, la mairie de Paris ne l’aide pas beaucoup à l’en croire :
“Le pire étant la mairie de Paris. J’ai eu une dame au téléphone qui m’a expliqué qu’elle ne pouvait rien faire, avant de me raccrocher au nez. Je me sens démuni”.
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Une angoisse permanente
Depuis le mois d’octobre, l’agent départemental vit dans une angoisse permanente de recevoir d’autres amendes et donc de devoir faire d’autres démarches. Il craint également que la situation ne s’aggrave :
“Pour l’instant, ce ne sont que des amendes de stationnement, mais j’ai peur qu’un jour ça devienne des excès de vitesse avec une perte de points sur mon permis. Pire, imaginez si l’usurpateur renverse quelqu’un avec mes plaques et disparaît dans la nature”.
Crédit photo : Adobe Stock.
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