En totale illégalité et avec la complicité du groupe chinois Dongfeng, la Russie commercialise désormais le Citroën C5 Aircross débarrassé du badge chevronné via la marque Rosva Motors. Il démarre à plus de 41 000€ tout de même.

Nous en parlions au printemps dernier : le groupe Stellantis s’est récemment déclaré « impuissant » en constatant qu’il avait totalement perdu le contrôle de son usine russe à Kalouga depuis le début de l’année 2024, où la production avait cessé dès 2022 en raison de la situation internationale et des sanctions appliquées à la Russie.
L’administration russe a manifestement décidé de faire repartir cette usine Stellantis de Kalouga sans l’accord du groupe franco-italo-américain et avec l’appui du constructeur chinois Dongfeng, le partenaire de Stellantis qui construit en Chine des Citroën C5 Aircross dans le cadre d’une joint-venture locale. En d’autres termes, elle a piraté l’outil de production et commercialise le modèle français sans l’accord de son fabricant, grâce à des pièces importées depuis la Chine.
Plus de chevrons
Comme le rapportent plusieurs médias russes, le Citroën C5 Aircross « russo-chinois » a quand même fait l’effort de ne plus afficher les chevrons du constructeur français sur sa calandre, remplacés par le badge de la marque « Rosva Motors » (alors que l’entreprise propriétaire de l’usine de Kalouga s’appelle « Automotive Technologies »).
Il existe en revanche toujours un site de « Citroën Russie », où le Citroën C5 Aircross est affiché à 3 899 000 roubles soit 41 646€. A noter qu’on y trouve aussi la C5X (également fabriquée en Chine par Dongfeng), proposée elle à 4 299 000 roubles (45 900€).
Rappelons que chez nous, ce C5 Aircross va passer à une toute nouvelle génération de modèle d’ici quelques jours. Un modèle qui sera techniquement très proche des Peugeot 3008 et Opel Grandland.
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