La marque annonce une nouvelle vague de suppressions de postes avec un chiffre qui fait froid dans le dos : 7 500 emplois disparaîtront d’ici 2029.

Audi continue de tailler très sérieusement dans ses effectifs
Une partie des suppressions d’emplois concerne le développement des futurs modèles. (Crédit photo : MaxPPP)

Audi est en mauvaise posture et les répercussions sont pour le moins violentes. La marque vient d’annoncer se séparer de 7 500 employés en l’espace de seulement quatre ans, représentant environ 14 % de ses effectifs dans le pays. Gernot Döllner, le patron d’Audi, parle « de conditions économiques se durcissant de plus en plus, la pression de la concurrence et les incertitudes politiques qui posent d’énormes défis à l’entreprise ».

En licenciant massivement, la firme allemande espère « renforcer à la fois la compétitivité et les perspectives d’avenir ». Le but étant d’économiser plus d’un milliard d’euros à moyen terme.

Le développement dans le viseur

Cette vague de licenciement fait suite à la fermeture, le 7 mars dernier, de son site de production belge avec à la clé 3 000 personnes au chômage. La marque se veut rassurante en précisant qu’il n’y aura pas de licenciements secs. Les postes supprimés concerneront l’administration et le développement des voitures, un département pourtant capital pour le futur de la marque.

Comme son cousin Porsche, qui va aussi se séparer de quelque 3 900 collaborateurs, Audi cumule les difficultés puisque ses ventes sont en chute en Chine et le marché américain risque de se compliquer dans un avenir proche à cause des taxes douanières que le président Trump compte mettre en place.

Tout le groupe en mauvaise posture

L’industrie automobile allemande, et notamment le groupe Volkswagen, est en mauvaise posture. Ce dernier envisage la suppression de 35 000 emplois dans le pays d’ici 2030, suite à la chute de ses bénéfices due au recul des ventes en Chine.

Ce n’est pas tout puisque, fait difficile à entendre, deux usines allemandes du groupe, dont celle d’Osnabrück, pourraient être rachetées par des entreprises de l’empire du milieu. Le patron de VW, Oliver Blume, a reconnu être en discussion avec des marques chinoises à ce sujet.

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