Montée en gamme chez Dacia. Nouveauté majeure pour le constructeur, le nouveau SUV Bigster a de quoi séduire. Style, ambiance, performances, consommation… Le tout à un rapport qualité/prix/prestations toujours agressif. Voici notre essai du Dacia Bigster Hybrid 155.
Après une refonte de son identité de marque il y a 4 ans (déjà !), Dacia poursuit son objectif de devenir une marque « plus désirable et ambitieuse que jamais ». Et c’est plutôt bien parti, puisque la compacte Sandero est toujours le véhicule le plus vendu à particulier en Europe… depuis 2017 ! En 2024, elle devient même le premier modèle de la marque à dépasser les 300 000 ventes sur une année. La suite de l’aventure, c’est donc l’offensive sur le segment C-SUV. Et pour ce faire, la marque compte sur son Dacia Bigster. Véritable Duster grand format et ici dans sa version hybride, le SUV promet de répondre aux attentes des clients du segment, et ce toujours à la Dacia : « Essential but Cool ». Notre essai du Dacia Bigster Hybrid 155 depuis le Sud de la France.
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Un Dacia Bigster qui en jette
Le Dacia Bigster est donc la solution plus routière et « outdoor », à destination de ceux pour qui le Duster est un peu trop juste. C’est donc en toute logique que le nouveau SUV reprend le style de son aîné… en version XL ! Véritable maxi-Duster, le Bigster affiche donc tous les éléments du langage esthétique actuel du constructeur. On y retrouve une silhouette très cubique, aux volumes naturellement plus généreux.
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est on ne peut plus moderne, avec son look très horizontal, évoquant une certaine robustesse. La partie supérieure réunit les projecteurs LED à la signature soignée, et le nouveau logo bien sûr. Petit coup de cœur tout de même en partie basse, avec la grille plus imposante et les anti-brouillards de part et d’autre de celle-ci. Dans l’ensemble, il y a un petit côté « militaire » qui n’est pas pour nous déplaire.
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Le Bigster continue vers des flancs assez simples (exception faite de l’élément décoratif sur les portières avant) mais assez musclés. Là encore, c’est un Duster en plus grand. Sans surprise, est tout aussi familier mais se distingue par sur le pilier D.
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Construction, assemblages, et finitions n’ont pas à rougir face à la concurrence. À ce sujet, soulignons l’utilisation de matériau « Starkle » pour les plastiques extérieurs. Boucliers, bas de caisse, et arches de roue contiennent en effet plus de 20% de polypropylène recyclé. Sur le principe, c’est plus écoresponsable. À l’œil, c’est plus robuste et différenciant avec ce grainage pailleté caractéristique. Tout ce beau monde est donc réuni dans un format plus imposant, plus capable. Ses dimensions : 4,57 m de long, pour 1,81 m de large, et 1,71 m de haut. Son empattement généreux de 2,70 m (+4 cm par rapport au Duster) promet une belle habitabilité à bord. Des dimensions qui profitent également à la capacité d’emport, .
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Sur le plan visuel, notre Dacia Bigster Hybrid 155 dans sa finition haute Journey dans sa livrée Indigo Blue adopte quelques éléments distinctifs. C’est notamment le cas des coques de rétroviseur et , chaussées de pneus Michelin e Primacy en 205/55.
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Plus moderne que jamais à l’intérieur
L’habitacle du Dacia Bigster met l’accent sur la modernité et la technologie. Le constructeur nous propose en effet une dotation digne d’un bon C-SUV. Le conducteur profite ainsi d’un . L’expérience « tout digital » n’empiète heureusement pas sur (climatisation, feux de détresse, centralisation). Le poste de conduite profite d’une ergonomie efficace, tout est à portée de main. Mention spéciale au bouton d’activation rapide du programme d’aides à la conduite personnalisé. Situé à gauche de la planche de bord, il permet par exemple de désactiver les bips d’alerte de survitesse et autres assistances en accès direct. Des aérateurs au volant, en passant par la console haute et les panneaux de porte, le dessin du mobilier est flatteur. C’est bien évidemment en matière de plastiques durs omniprésents que le Bigster pêche, mais c’est aussi ce qui permet de se concentrer sur la qualité des équipements à bord.
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On pense notamment à la cartographie (Google Maps, Apple Plans, Waze) au tableau de bord, à l’accoudoir réfrigéré, (inclinaison et hauteur, la profondeur reste manuelle), aux sièges et volant chauffants… Autant d’atouts présents sur notre Dacia Bigster Hybrid 155 Journey. Les essentiels attendus du C-SUV, ce sont également le toit panoramique d’1,20 m de large idéal pour apporter de la lumière -tout en maximisant la garde au toit-, ou encore le hayon à ouverture électrique. Côté confort, les occupants sont donc à l’aise à l’avant . L’empattement généreux profite à l’espace aux genoux (24 cm), sans grever le volume de coffre. Si l’absence d’une version 7 places nous chagrinait au départ, Dacia nous a convaincu de sa raison. En résumé, 7 places dans ce format, c’est un second rang fatalement moins logeable, et une restructuration nettement plus coûteuse. Pas suffisamment malin pour être Dacia au bout du compte. Il faudra donc se rabattre sur le Dacia Jogger.
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Moteur Hybrid 155 : une première convaincante
Sous le capot, le Bigster hybride est le premier modèle de Renault Group à embarquer . Cette motorisation full hybrid se compose d’un moteur 4-cylindres 1.8 essence de 107 ch, associé à deux moteurs électriques. Le premier de 50 ch pour envoyer la puissance aux roues, le second étant un démarreur/générateur haute tension pour démarrer le moteur thermique et opérer le changement de vitesse. À noter que le moteur 1.8 est une grosse évolution à partir du bloc 1.6, mais usiné différemment et avec une nouvelle boîte de vitesses. Le résultat : une puissance cumulée de 155 ch et un couple maximal de 205 Nm (172 Nm pour le thermique seul). Sur la route, cela se traduit par des performances très appréciables à peu près partout. En ville et à faible allure, on aime la douceur et le silence de l’EV. Le Dacia Bigster Hybrid 155 opère des changements très discrets entre le thermique et l’électrique. Le moteur essence se réveille avec un léger râle, mais rien de bien gênant.
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Sur route comme sur voie rapide, la nouvelle boîte multi-modes sans embrayage fait globalement preuve d’une grande douceur. La bonne gestion hybride de l’ensemble permet de rouler jusqu’à 80% du temps en électrique, ce qui représente près de 40% d’économie de carburant. Au quotidien, le mode ECO suffit amplement, et le mode Sport apporte quant à lui plus de réactivité. Il reste loin d’être un foudre de guerre pour autant, mais peut se montrer utile selon les besoins. Mention spéciale au très bon travail d’insonorisation à bord. Le Dacia Bigster Hybrid 155 Journey profite d’un pare-brise acoustique, de vitres plus épaisses, d’absorbeurs de bruit dans les arches de roues, et d’un kit acoustique autour du moteur. Autant d’éléments qui favorisent grandement le confort acoustique. Seuls quelques bruits d’air assez marqués sur les montants de pare-brise et les rétroviseurs restent à déplorer par moments. Notre seul « vrai » grief au volant ? La qualité d’image des caméras avant et arrière, bien inférieure au reste de l’équipement selon nous. Un peu dommage.
Un Dacia Bigster polyvalent
Au-delà de ses performances hybrides, le Dacia Bigster fait preuve de qualités dynamiques tout à fait adaptées à un usage polyvalent et quotidien. Le SUV se montre agile et maniable malgré son format relativement imposant (la perception du gros museau depuis le volant peut surprendre au premier abord). L’essieu souple à l’arrière (pas de multibras) est quelque peu ferme à allures routières, mais se montre plus confortable à un rythme urbain. Le ressenti un peu sec par moments est également dû aux roues de 19 pouces, dont le style prend naturellement le dessus sur le confort. Pas grand-chose à redire du côté du freinage, réactif et suffisamment mordant. Notre Dacia Bigster Hybrid 155 sait se montrer un peu plus dynamique (toutes proportions gardées) en attaquant les cols petites routes sinueuses, mais on reste rattrapé par certains mouvements de caisse qui nous remettent les pieds sur terre. Après tout, ce n’est pas son terrain de prédilection. Sa spécialité, c’est de prendre la route en famille. Là-dessus, il s’en sortira parfaitement.
Des consommations (très) maîtrisées
Pour couronner le tout, notre Dacia Bigster Hybrid 155 fait preuve d’une belle efficience. Notre SUV descend jusqu’à 4,8 l/100 km en ville, et grimpe à 5,5 l/100 km sur route. Des valeurs un peu plus élevées que les 4,6-4,7 l annoncés par la marque en cycle combiné WLTP, mais néanmoins très appréciables. Concrètement, nous pouvons compter sur plus de 700 km d’autonomie mixte sans trop de problèmes. L’alimentation électrique est confiée à une batterie d’1,4 kWh (230 V), qui bénéficie d’une « haute capacité de récupération d’énergie », grâce au mode B entre autres. Si ce dernier ne se ressent pas tant que ça au lever de pied côté conducteur (notre passager n’est pas tout à fait du même avis !), force est de constater qu’il est efficace. S’ajoute à cela et en plus du mode ECO, un mode E-SAVE afin de privilégier la recharge de la batterie. En anticipation d’une circulation en ZFE par exemple.
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Dacia Bigster : à partir de 24 990€
C’est là la grande force du Dacia Bigster : son rapport qualité/prix/prestations. Le constructeur propose en effet un nouveau modèle décliné en plusieurs motorisations. À commencer par le moteur TCe 140, qui démarre à 24 990€. Difficile de faire plus agressif sur ce segment, avec de tels atouts (habitabilité, confort routier, dotation). Comme pour le Duster, la version ECO-G (GPL) sera proposée au même prix, sans surcoût. Vient ensuite la version mild hybrid 130 4×4, pour ceux qui ont besoin d’une transmission intégrale et pourront exploiter les 22 cm de garde au sol du SUV. La motorisation Hybrid 155 démarre quant à elle à 29 990€. Enfin, ce sont les finitions Extreme et Journey (présentée ici) qui tiennent le haut du panier. Compter 34 790€ pour notre modèle tout équipé, ce qui reste là encore très attractif face à la concurrence. Cerise sur le gâteau, toutes les versions du Bigster échappent au malus au poids, grâce à un poids inférieur à 1,6 t.
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