Il en faut pour tout le monde. Parce que certains pays sont tout particulièrement friands de véhicules tricorps, la Renault 5 électrique aura le droit à un tel dérivé. Et elle reprendra comme au bon vieux temps l’appellation “Siete”, 7 en espanol.
On ne l’aurait certainement pas vu venir. Et pourtant, la première R5 de l’histoire fut déclinée en son temps en une variante 4 portes dite R7, ou “Siete” pour les intimes. Et puis, il y a eu les nombreuses variantes du même acabit sur base de Clio par la suite (Symbol, Thalia). En d’autres termes, afin de séduire la péninsule ibérique et les marchés émergents qui raffolent des voitures tricorps, il était presque évident que Renault allait lancer à un moment donné une version à malle de sa Renault 5 électrique. La voici.
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Des modifications coûteuses pour un profil plus statutaire
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les modifications sont assez nombreuses et, on l’imagine en tout cas, coûteuses. Si l’empattement ne change pas (2,54 m), ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les passagers arrière qui auront toujours aussi peu d’espace, toute la partie arrière à partir du montant B est remaniée. Afin de ne pas déséquilibrer la ligne, Renault a ajouté une troisième glace latérale en lieu et place des poignées de portes qui retrouvent un emplacement traditionnel.
Un volume de coffre nettement plus important
Plus longue de 20 cm que la R5, elle demeure néanmoins très compacte avec 4,12 m. C’est 2 cm de moins que la R4 et 8 cm de moins que la Megane. Elle peut pourtant embarquer 480 litres de bagages. C’est 40 litres de plus que la compacte et 60 litres de plus que le SUV. C’est aussi et surtout 154 litres de plus que la Renault 5 électrique. Augmenter la longueur du porte-à-faux arrière a donc porté ses fruits. Le constructeur assure que l’accessibilité est bonne, mais il faudra le vérifier ultérieurement.
Discrète
De manière générale, l’intégration de la malle n’a pas été faite à la va-vite. Renault a soigné le design de cette Siete. Elle perd certains des attributs de la R5 à l’image du logo sur le capot moteur indiquant le niveau de charge, une façon dixit le constructeur de la rendre moins tape-à-l’œil, un choix dicté par la clientèle assez conservatrice. Les feux arrière sont également remplacés par des blocs plus classiques. Comme seul véritable élément distinctif, on a le sticker avec le numéro du véhicule sur la portière arrière.
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Une gamme un peu moins large
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Parce que la clientèle ne recherche pas la puissance à tout prix et afin de soigner les tarifs, Renaut n’a pas jugé bon de réutiliser le bloc de 150 ch sur cette Siete électrique. Il faudra donc se contenter au mieux du moteur de 120 ch. Mais en contrepartie, il sera associé au choix à la batterie de 40 kWh ou celle de 52 kWh, de quoi garantir un rayon d’action supérieur à 400 km sur cette dernière version. À cela s’ajoutera le moteur de 95 ch uniquement associé à la batterie de 40 kWh permettant de tirer les prix vers le bas.
Pas pour la France
Justement, question prix, sans donner de montant précis, la marque au Losange annonce qu’elle sera environ 2 000 € plus chère que la R5 à motorisation équivalente. Premier prix aux alentours de 27 000 € donc. À son lancement le 31 septembre prochain, seule une édition de lancement dite “Edition Siete” richement équipée et produite à 777 exemplaires sera proposée à la vente. Pas besoin de vous précipiter chez votre distributeur le plus proche, cette Renault Siete électrique ne sera pas vendue en France.
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