Trois SUV, bientôt une berline, la gamme Smart n’a jamais été aussi large. Et elle devrait encore s’agrandir dans les prochaines années avec le retour quasi-inévitable d’une mini-citadine 2 places. Mais l’attente est longue.
Depuis son passage sous le giron du groupe chinois Geely, Smart a changé son fusil d’épaule. De marque dédiée à la mobilité urbaine, elle s’est transformée en un constructeur premium tout ce qu’il y a de plus classique marchant quelque peu sur les plates-bandes de Mercedes. L’exemple le plus marquant est sans nul doute le #5 lequel, avec sa longueur de 4,70 m, est plus généreusement dimensionné que son cousin le Mercedes EQB. Enfin, d’ici à la fin de l’année, la gamme devrait être complétée par une berline. Autant on pouvait imaginer à un moment donné un SUV signé Smart puisque le constructeur ne s’était jamais caché de vouloir en produire un, autant la perspective d’un véhicule tricorps a de quoi étonner à plus d’un titre.
On s’en doutait puisque les appellations #2 et #4 ont été mises de côté, il n’est pas question d’oublier les modèles qui l’ont fait connaître. Mais le plus important d’entre eux, la remplaçante de la Fortwo, ne semble pas près d’arriver.
De retour avant la fin de la décennie ?
Dans une interview accordée à nos confrères britanniques d’Auto Express, le responsable de la marque en Europe Dirk Adelmann a clairement fait savoir que Smart n’avait pas oublié ce modèle.
“La Fortwo, c’est le noyau de notre marque. Notre intention est toujours très clairement de la faire revenir dans la gamme”.
En d’autres termes, le projet ne semble pas très avancé, ambition n’étant pas action. D’ailleurs, Dirk Adelmann n’aurait pas arrêté d’utiliser le conditionnel pendant l’interview, ce qui est de plutôt mauvais augure
C’est pourquoi d’un lancement d’ici à la fin de la décennie. Attendre 2030 serait une plutôt mauvaise idée car la concurrence s’organise. BYD débarquera dès cette année dans la catégorie des mini-citadines électriques avec , Renault suivra en 2026 avec première du nom et Volkswagen lui emboîtera le pas en 2027 avec l’ID.1.
Quelle plateforme pour la Smart #2 ?
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La difficulté du géant Geely, c’est qu’il ne semble pas trouver le moindre partenaire pour mener à bien ce projet. Avec sa petite taille, la Smart #2 nécessite une plateforme adaptée. En développer une spécifiquement pour ce modèle sans pouvoir la rentabiliser ailleurs rendrait l’opération peu viable économiquement. A priori, Geely ne souhaite pas reproduire les erreurs du groupe Mercedes qui perdait l’équivalent de 4 470 € sur chaque Fortwo vendue, selon une étude datant de 2013.
Quel que soit véritablement l’avancement du projet, Dirk Adelmann a des idées très claires sur cette potentielle future Smart #2. Première chose, il n’est pas question de faire du néo-rétro comme la concurrence. Il est également important que les roues soient placées aux quatre coins comme sur les anciennes ou encore qu’elle soit équipée de portes sans encadrement. Mais il va falloir prendre son mal en patience.
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